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 Kill everybody and continue saying "I'm innocent"

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James S. Williams Jr.
James S. Williams Jr.
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MessageSujet: Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kill everybody and continue saying "I'm innocent" EmptyDim 23 Nov - 15:10

Kill everybody and continue saying« i'm innocent »
Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kaizdh10
Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Pimagi10
Samaël/Sully & Cináed

Des livres, des livres. Là-haut, en bas, plus loin, juste en face... Tu les effleures du doigts un instant. C'est vieux et tu aimes quand même. Tu souris doucement en essayant de lire les titres. Tu aimes bien. Tu en prends un et décide de t'asseoir pour le lire. Tu évites les gens autour. Tu te trouves une place, tranquille loin et tu ouvres la page. Tu lis, doucement, calmement à ton rythme. Lentement. Tu te lis pas vite, tu regarde petit à petit les lettres et dans ton esprit tu y vois peut à peut les mots. Tu ne sais pas bien ce qui encore bien ce qui traduit ces mots que tu connais, que tu utilises, mais tu les sais, tu sais comment ils s'écrivent. Tu tournes les pages doucement, en utilisant ton index pour  suivre les lignes et moi je te regarde faire en lisant aussi. Je t'aide un peu.

Puis tourne les pages et voilà une heure que tu es là. Tu n'a lu que quelques pages, mais pour toi c'est beaucoup déjà. Tu pose un instant ta tête en arrière pour souffler un peu. Tu regarde en plus un peu le ciel, enfin, le plafond. Tu observes et tu y vois des fenêtres. Tu aimes les fenêtres. Alors tu regardes le ciel maintenant. Pendant un moment et tu imagines beaucoup de chose. Tu regardes le soleil. Il est jaune, il est beau. Puis tu reviens à ta lecture.

Un instant, lecture à la lumière du soleil qui décline doucement, au rythme lent, même rythme que les pages qui tournent doucement sous tes doigts. Puis tu vois quelqu'un qui s'approche de toi. Tu reconnais son visage. Tu ne sais pas son nom, mais tu sais qu'il est là pour meurtre. Enfin c'est ce qu'on t'as dit... tu y crois ? Je ne sais pas. Moi si... et tu le laisseras parler... Tu le regardes puis tu replonges dans ta lecture... sur le fameux poète Baudelaire...

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Cináed A. Sheehy
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MessageSujet: Re: Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kill everybody and continue saying "I'm innocent" EmptyLun 1 Déc - 20:51


give it all



Les histoires s’étalent par miliers. Tu n’as envie que d’une seule et unique chose. Te faire oublier. Tout oublier. Tu avais piqué une crise de colère. Tu t’étais énervé. Tu avais usé ton esprit jusqu’au bout. Jusqu’à la limite. Presque jusqu’au point de non-retour. Alors, dans ta violente folie, tu t’étais interrompu. Tu avais fixé ta chambre désordonnée. Tu t’étais mis à suffoquer. Tu t’es senti idiot. Tu t’es senti malade. Tu t’es senti mal. Alors, tu as enfilé tes chaussures, et tu as filé dehors. Tu as quémandé pour une cigarette. Pour essayer de calmer tes doigts tremblants. Pour essayer de t’apaiser correctement. Tu t’es installé au pied d’un arbre. Le temps d’aspirer toute la fumée que pouvait t’offrir le tube blanc. Et puis, tu t’es levé. Tu t’es déplacé pour aller te perdre là où tes pieds voulaient bien te mener. Tu t’avances, d’une démarche pressée. Perturbée. Mini-tornade en formation. Mini-tornade qui menace de redevenir typhon. Tu souffles. Tu soupires. Un moment. Un instant. Tu t’es installé sur un siège à la bibliothèque, un livre entre les doigts. Tu l’avais tiré au hasard. Sans en avoir réellement conscience. Tu t’étais mis dans un coin, sous la lueur de la lumière du plafond. Tu t’étais mis à lire. Et tu t’étais perdu. Tes doigts ne tremblaient plus.

Ca parlait d’aventures. Ca parlait d’amour. Ca parlait d’échec, et de plaisir interrompus. Ca parlait de la vie. Ca parlait de la vie, et ça t’effrayait peut-être un peu. Mais ça te passionnait. Tu te sentais observateur. Tu avais l’impression d’être assis sur un banc. D’être installé dans un couloir de centre commercial. Tu avais l’impression d’observer les gens. Tu avais l’impression de revivre l’histoire de cet artiste peintre. Certains te regardent. Des regards qui te touchent profondément. D’autres t’observent. Ils te reluquent, t’analysent, des pieds à la tête. Comme tu le fais toi pour eux, ils t’inventent une vie. Ils t’imaginent égaré, fainéant, oublié, alors que toi, tu cherches à comprendre d’où vient leur démarche pressée. Le temps, le temps. Les Hommes passent leur temps à courir après le temps. Comme s’il n’y en avait pas assez. Il fallait en profiter. Il fallait l’utiliser pour essayer de frôler la perfection. Pour travailler correctement. Travailler vite et bien, c’est utile. Travailler lentement mais parfaitement, c’est mieux. Travailler vite et mal, c’est gâcher l’instant. C’est anéantir les moments. C’est gaspiller son temps.

Et toi, tu as eu le temps de finir le roman. Tu as tourné la dernière page, pour contempler la quatrième de couverture, pendant un instant. Tu as regardé fixement l’image présente. Une illustration de l’auteur. Puis, tu t’es levé. Tu t’es levé, pour aller remettre le livre à sa place. Tes yeux en ont cherché un nouveau. Quelque chose de différent. Et de semblable en même temps. C’est là que tu l’as remarqué. Le garçon brun, avec les cheveux en pagaille. Le garçon aux yeux fous et fatigués. Tu t’es avancé. Tu as replacé tes cheveux derrière ton crâne, et tu l’as observé. Un instant. Presque religieusement. « Bonjour. » que tu as murmuré. Bonjour, garçon. Bonjour, folie douce. Bonjour, à ta façon. « Tu crois que c’est le seul Baudelaire de la bibliothèque, ou bien il y en a d’autres ? » Tu as demandé. Peut-être que tu aurais pu chercher. Mais, tu craignais ne pas trouver ton bonheur dans l’ensemble parfois un peu dérangé. « C’est quoi déjà, ton nom ? James, non ? » que tu souffles alors. Tu as beau chercher dans ta mémoire, tu crains te tromper. Tu te souviens uniquement de quelques-unes de ses qualités. De sa patience. De sa passion pour la musique. Tu le souviens amateur des mélodies de sons. Ah oui. Tu crois que ça te revient. Voilà que tu parviens à remettre des mots sur tes observations. Tu te souviens des combats, des crises, et puis des moments calmes à parler. A essayer de raconter quelque chose, pour avoir l’impression de s’accorder.

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MessageSujet: Re: Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kill everybody and continue saying "I'm innocent" EmptySam 6 Déc - 13:54

Kill everybody and continue saying« i'm innocent »
Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kaizdh10
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Samaël/Sully & Cináed

« La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc :
" Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles !
Je suis, mon cher savant, si docte aux Voluptés,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste,
Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi ! "

Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d'hiver. »


Charles Baudelaire

-Bonjour.

Tu relèves un peu les yeux. Tu le dévisage rapidement. Il te regarde, avec un regard doux. Tu tentes un sourire. Ce n'est pas habituel qu'on te dise bonjour, souvent on t'oublie et tu préfères ça.

-Tu crois que c’est le seul Baudelaire de la bibliothèque, ou bien il y en a d’autres ? [/i]

Tu regardes ton livre à ce moment là. Tu y vois le visage du poète. Je trouve qu'il ressemble à rien, mais c'est mon avis après tout. Tu cherches un peu en regardant les étagères derrière toi. Tu te souviens aussi qu'il y en avait deux autour de celui que tu avais pris...

-C’est quoi déjà, ton nom ? James, non ?

Tu reviens vers lui, le regard noir... Mais au final tu reprends ton air gentil, ce n'est peut-être pas sa faute, peut-être qu'il ne sait pas, c'est un nouveau, ou alors on ne lui a pas dit. Tu allais dire quelque chose, mais un vieux du centre s'approche et lance un :

-Il n'aime pas qu'on l'appelle James, n'est-ce pas 47?

Tu lui souris et il s'en va. Puis tu te lève et tends un autre Baudelaire à ton ancien interlocuteur. Tu gardes un air froid. Mais tu ne lui en voudras pas pour longtemps. Tu continu de ton côté à lire et tu tombes sur ton poème préféré :

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées 
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.


Je ne peux m’empêcher de souffler, doucement, en murmure :

-Vole petit oiseau...
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Cináed A. Sheehy
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MessageSujet: Re: Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kill everybody and continue saying "I'm innocent" EmptyMar 16 Déc - 20:20


give it all



Toi, tu fixes le gamin étrange. Il garde le silence, bien qu’il tente de t’offrir quelques sourires. Au fond, t’es pas à l’aise. Au fond, tu sais pas comment faire. Tu sais pas quoi lui dire. T’es qu’un vieux con. T’aurais moins de mal avec le Bambi. Avec Syka, le bébé faon. Tu poses des questions. Avec espoir. Pour tenter. Pour essayer de discuter. Vieux con taciturne qui se décide enfin à bavarder. Vieux con, ouais. C’est tout ce que tu es. Un vieux sauvage, avec une vieille carabine, prêt à tirer sur le premier étranger. T’es plus rien. T’as l’impression. Alors tu te perds dans les poèmes et les récits pour t’évader. Roman d’aventures, romans d’histoires, recueils d’amour. Amant aimant. T’as plus personne. Juste un peu de temps. Du temps pour toi, pour penser à ce que tu as fait. Du temps pour t’en vouloir. Puis pour te détester. Du temps pour oublier de respirer. T’es paumé. T’es égaré. T’es là, et nulle part à la fois. T’es plus qu’un cadavre dans un monde oublié. Un cadavre enterré, bouffé, dévoré par les vers attentifs à ta propre destruction. Travail d’équipe. Travail de demeuré. T’es plus qu’un gamin oublié. Tu fixes le gamin perturbé. L’enfant avec ses étranges personnalités. L’enfant qui fixe son bouquin d’un air distrait. Puis les alentours.

Alors toi, tu tentes. Tu tentes de le faire parler. Tu tentes de bavarder. D’essayer d’avancer. T’as le droit à un regard noir. Tu l’observes un instant, avant de maladroitement te balancer sur tes pieds. « Il n'aime pas qu'on l'appelle James, n'est-ce pas 47 ? » 47. Tu crois que ça te revient, maintenant. Tu crois que tu te souviens. A peine. Toi, tu lèves la tête un moment, en émettant le fameux ‘‘Ah …’’ qui tente de dire que tu savais plus, que tu te souviens, que tu te rappelles du détail. Plus ou moins. Le ‘‘Ah …’’ qui dit que t’es désolé, que t’avais oublié. L’étrange sourit. Puis se lève. Tu l’observes, comme tu pourrais observer une pièce de théâtre. Tenu en haleine. Appréhendant la suite de l’instant. Il te tend un bouquin. Un Baudelaire. Tu l’attrapes entre tes doigts, doucement. Tu fixes la couverture, un moment. « Merci. » que tu as doucement soufflé. Sans haine. Monsieur retourne à sa lecture, et toi, tu restes là, pantelant. Sans savoir si tu devais jouer au vieil ours, ou bien tenter encore de bavarder. Peut-être que tu ne te sens pas suffisamment en sécurité. A l’aise. Finalement, t’as attrapé une chaise non loin pour t’asseoir vers lui. Pour essayer de faire un groupe à deux, pour briser les isolations. Les préjugés. Peut-être que c’était possible d’essayer de communiquer.

« Vole petit oiseau ... » Tu sursautes, un peu perturbé. Tu fixes le gamin froid. Le gamin étrange, égaré, perturbé. Tu te sentais malade et taré, mais tu espères ne jamais égaler le niveau de … James. Ou bien 47. Ou autre chose. Tout dépendait de ce qu’il aimait. De ce qu’il préférait. Au fond, peu t’importait de savoir qui c’était. Quel était son nom, l’identité qu’ils lui avaient donné. Tu préférais savoir qui il était. Ce qu’il aimait, ce qu’il faisait, ce qui le définissait. Si tu ne risquais pas de te brûler les ailes. « Qu’est-ce que tu as dit ? » que tu demandes, quand même. Intrigué. Peut-être un peu craintif, aussi. Probablement perturbé. Tu laisses le silence s’installer. Tu tentes d’ouvrir ton bouquin, pour parcourir quelques lignes. Pour essayer de te perdre dans les rimes. Dans la beauté des mots, dans la beauté de nouvelles idées. Les siennes, celles de Charles, celles du poète torturé. De l’homme pas à sa place. De l’homme désespéré. « Pourquoi Baudelaire ? Pourquoi pas Apollinaire ? Pourquoi pas Ruth Stone ? Edgar Allan Poe ? »que tu demandes soudain. Pourquoi ceci. Pourquoi pas cela. Pourquoi essayer de survivre à un monde comme ça. Pourquoi se tuer dans les histoires d’amour, dans les récits d’espoir de désillusionné ?

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MessageSujet: Re: Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kill everybody and continue saying "I'm innocent" EmptySam 20 Déc - 11:58

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Le p'tit nouveau te l'as dit, il te remercie det on geste chaleureux et généreux. T'es comme ça, gentil avec les gens, un peu trop des fois. C'est pour cela que je suis là,  à payer les pots-cassé ou à te protéger qu'importe la grosse brute qui est en face.

-Merci.

Puis tu t'étais replongé dans ta lecture alors que je murmurais doucement quelque mots. J'aime les oiseaux. Mais je suis trop dangereux avec, je leur fait du mal. Je ne faisais pas exprès, mais après c'est toi que l'on accusait.  Je ne pensais d'ailleurs pas qu'il m'entendrais. Mais qu'importe.

-Qu’est-ce que tu as dit ?

Tu lèves les yeux. Surpris. Tu regardes autour de toi, mais c'est bien à toi qu'il s'adresse. Tu tentes avec une voix digne d'un enfant, encore. Beaucoup de gens remarque la différence de ton de voix qu'il y a entre nous, bien trop rapidement. Dommage...

-C'est rien... c'est... c'est Sully...

Alors tu le regardes, il plonge ses yeux dans le bouquin, un instant. Tu l'observes, mais il ne te dit rien. Tu ne le connais pas. Tu ne sais pas. Tu ne veux paut-être pas encore savoir. Il te demande ensuite, tout simplement :

-Pourquoi Baudelaire ? Pourquoi pas Apollinaire ? Pourquoi pas Ruth Stone ? Edgar Allan Poe ?

Tu lèves les yeux à la fenêtre... tu réfléchis... un instant, un moment. Tu cherches dans ta mémoire pourquoi lui, pourquoi pas un autre... pourquoi maintenant, mais tu te trouves pas. Peut-être que, enfant, on t'en avait parlé, peut-être que tes doigts avaient par hasard touché cette couverture et qu'en tirant tu avais aimé son nom. Tu réponds alors, doucement, le regardant alors que tes doigts que je manipule tournent les pages machinalement :

-Pourquoi pas...

Tu te rends ensuite compte que j'ai tourné les pages, doucement, vers un poème que tu aimes, alors tu souris. Tu sais que je connais tes touts par cœur, toi mon frère. Et tu murmures :

-Merci Sully...
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Cináed A. Sheehy
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MessageSujet: Re: Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kill everybody and continue saying "I'm innocent" EmptyJeu 8 Jan - 19:43


give it all



Toi, t’es perdu. Toi, t’es égaré face au garçon. Le garçon semble avoir la tête brisée. L’esprit décomposé, en milliers de morceaux tranchants, brillants, que tu voudrais toucher. Il ne faut pas. Tu ne peux pas. Tu ne peux pas le faire sans te briser. Sans te couper. Ce serait comme mettre sa main au feu en espérant ne pas se brûler. Fermer les yeux sur la douleur, et continuer de croire qu’elle n’avait jamais existée. « C'est rien ... c'est ... c'est Sully ... » que murmure l’enfant après avoir regardé autour de lui. Tu penches la tête sur le côté, un peu intrigué. Perturbé. Ton esprit pointe du bout du doigt sa folie. Tu crois que tu comprends, lentement. Doucement. « Ok .. » que tu souffles alors, doucement. Tu décides de te prendre au jeu. Doucement. « Il est gentil ? » Peut-être que non, s’il est ici. Tu fixes un instant ton bouquin. Tu es tenté de t’évader. De t’en aller. Tu voudrais partir et tout oublier. Parce que, pour le coup, tu ne sais pas s’il est véritablement disposé à t’écouter. A discuter. Peut-être que tu ne devrais pas le déranger. Ne pas le perturber dans sa lecture. Tu souffles. Et puis, tu te remets à poser des questions. Tu oublies ton habituelle patience, tu la mets de côté, pour l’interroger. Pour savoir. Pour savoir s’il se retrouve chez les autres poètes. Chez les esprits volages, chez les esprits errants au-dessus du carnage. Trop bas encore. Trop bas, puisqu’ils se heurtent aux malheurs de la vie. Trop bas, puisque le monde semble leur en vouloir. A chacun. A tous, toujours.

« Pourquoi pas ... » Pourquoi pas, en effet. Pourquoi pas. Pourquoi ainsi, pourquoi comme ça. Pourquoi chercher ailleurs ce qu’on a trouvé là ? Peut-être qu’au fond c’est juste ça. « Merci Sully ... » Toi, tu lèves encore un peu les yeux vers lui. Un instant. Encore égaré. Encore perturbé. Finalement, t’as décidé de prendre les choses sous un autre angle. D’oublier qu’il était probablement complètement timbré. D’oublier ta folie à toi. Tu te dis que tu pourrais l’écouter. Pour de vrai. Essayer de t’intéresser, et de le faire parler. Au moins un peu. S’il voulait. S’il voulait raconter. T’essayes. C’est bien d’essayer. De vouloir tenter. Voilà que tu essayes de te détacher de tes vieux ours empaillés. Voilà que tu tentes de ne plus leur ressembler. « Il est … Comme ton ami, Sully ? Ou … C’est plutôt un frère ? Il est … comment ? ‘fin, je … Nan. Faudrait peut-être mieux que tu oublies. » Tu chasses un instant les mouches imaginaires du revers de la main. T’es pas à l’aise avec les mots. T’es pas à l’aise tout court. T’as envie de t’en aller. T’aimerais qu’il parle avec toi sans que tu n’aies forcément à l’interroger. Tu fermes les yeux, un peu. Et puis tu tournes les pages du bouquin. Tu survoles les mots, papillon, étranger, égaré. Tu fermes les yeux, un peu. Et puis t’oublies le monde. T’oublies l’horreur. T’oublies tout ce qui s’est passé. Cette société qui vous a brisés. Détruis. Cassés. Des morceaux d’âmes, des morceaux de larmes. Juste un peuple brisé. Et toi, t’es là, l’fusil entre les doigts, les fleurs piétinées. Dans l’ombre, sous les grands arbres, il te suffirait d’ouvrir les yeux pour la voir. Elle pourrait être juste là. Ùna.


J'suis à la bourre et en total WTF, moi aussi, je crois .. :arrow:
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MessageSujet: Re: Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Kill everybody and continue saying "I'm innocent" Empty

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